Voici, la semaine de visite de studios s’achève aujourd’hui et malgré la température qui a fait des siennes certains jours, ça a été très bien dans l’ensemble.
Ceci est la toile que j’ai terminée lundi ou mardi. J’en suis très heureuse.
Elle représente une petite orchidée indigène (Cypripedium parviflorum) qui pousse dans les boisés riches du Québec et est très robuste.
Voici quelques faits intéressants tirés de la « Flore Laurentienne » :
« Les rhizomes de cette espèce, ont été récoltés par les herboristes et les Indiens à des fins médicinales. Ils contiennent des huiles, des résines et des tannins. L’infusion ou l’extrait sont des excitants nerveux. Ces produits sont d’ailleurs peu ou point utilisés aujourd’hui . Le labelle est si fortement gonflé qu’il oppose de la résistance à la pression, à la façon d’une vessie soufflée. Il commence toujours à se flétrir par une plaque translucide située au bas de la partie postérieure. La grande beauté de l’espèce réside à la fois dans la riche verdure de la tige et des feuilles, l’or vif des fleurs, et la spirale flottante des pétales latéraux. »
On l’appelle aussi « Sabot de la Vierge » ou « cypripède mocassin » ou « cypripède soulier » à cause de sa forme.
Réf: Frère Marie-Victorin,1935, Flore Laurentienne, Les persses de l’université de Montréal, Mtl, Qc